Mis à jour le 8 juillet 2024 par MeriemDraman
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Bonjour chers parents, collègues, partenaires, Je suis heureuse de vous annoncer une nouvelle…
Même s’il date de 3 mois déjà, je vous invite à lire mon interview parue dans l’Écho du Bosphore ? en juin 2019. L’Echo du Bosphore est une publication papier trimestrielle proposée par l’association d’Istanbul Accueil aux membres de l’association. Un grand Merci à Claire Lintègre et Anne Carlevaris, directrices de publication, de m’avoir donné la parole dans leurs colonnes…
1) Depuis quand vis-tu à Istanbul ? qu’est-ce qui t’a amenée dans cette ville ?
Tout d’abord Merci de me donner la parole dans la rubrique « interview » du magazine culturel d’Istanbul Accueil. J’en suis sincèrement très touchée. Mon histoire avec Istanbul et la Turquie remonte à loin déjà, puisque je suis arrivée ici en septembre 2003, avec mes 2 valises, quelques jours avant la rentrée au lycée Galatasaray.
J’avais déniché une colocation à Cihangir avant de venir grâce à un groupe de collègues du lycée très sympathique et très accueillant. Je venais d’obtenir au mouvement quelques mois auparavant un poste d’enseignante de Sciences Physiques dans ce lycée, et ce d’ailleurs par un véritable concours de circonstances… En fait j’avais postulé pour un poste à Ankara et je ne sais pas comment mon dossier est arrivé sur le bureau du directeur des études françaises du lycée Galatasaray, Monsieur Doumergue, qui a insisté pour que je vienne enseigner dans son lycée, j’ai accepté et je l’en remercie encore aujourd’hui du fond du cœur…
Depuis la France, je ne connaissais pas ce grand lycée car il ne faisait pas partie des lycées AEFE. Pour la petite histoire, cette année-là, après 5 ans d’enseignement en région parisienne, j’avais postulé pour la première fois à plusieurs postes à l’étranger et mon dossier en tant que résidente avait été retenue au Brésil, au Nigéria et en Turquie. Je m’étais dit que pour un premier départ à l’étranger, Istanbul était un très bon compromis, à mi-chemin entre la France et la Tunisie, mes 2 pays. J’avais l’intention d’y rester quelques années et de continuer à m’expatrier ensuite, car si j’ai choisi d’exercer ce métier d’enseignante, c’est parce que j’aime transmettre, mais aussi parce que j’aime voyager, bouger… Mais la vie en a décidé autrement puisque 2 ans après être arrivée à Istanbul j’ai rencontré mon mari à Kas, en août 2005 et nous ne nous sommes plus quittés.
2) Tu as enseigné 5 ans en région parisienne et 5 ans au Lycée Galatasaray à Istanbul ; est-ce très différent, peux-tu nous expliquer ?
La différence est énorme dans ce cas de figure : c’est pour moi le jour et la nuit. J’ai enseigné dans plusieurs collèges des Yvelines et des Hauts de Seine, et mon dernier poste à Nanterre était particulièrement difficile : je devais faire surtout de la discipline, il y avait beaucoup de « cas » difficiles avec qui je devais me « battre » sans arrêt pour obtenir de l’attention ou tout simplement du respect, et j’ai connu des situations bien stressantes… Je rentrais souvent le soir exténuée, parfois en larmes … Il y avait aussi de bons élèves, attachants, bosseurs et je m’en souviens aussi je vous rassure.
Quand je suis arrivée à Galatasaray, j’ai découvert le métier dont j’avais toujours rêvé ! Certaines classes étaient surchargées avec presque 40 élèves et j’entendais pourtant les mouches voler. J’ai été marquée par l’extrême respect des élèves envers leurs professeurs et envers leurs « grands frères », « grandes sœurs » (abi, abla). On a affaire dans ce lycée à la crème de la crème ! Vous avez des yeux qui pétillent, qui « gobent » tout ce qui vous racontez, qui sont avides d’apprendre… En plus, ces élèves avaient seulement 1 à 2 ans de français et suivaient des cours de sciences-physiques en français ! J’étais impressionnée par leur niveau, ils sont brillants. Souvent même ils me reprenaient quand je faisais des petites fautes d’inattention au tableau. Les années Galatasaray, j’ai bu du petit lait.
3) Tu as été responsable de l’édition d’Istanbul du Petit Journal, bien connu des expatriés francophones ; comment t’es-tu retrouvée dans cette aventure ? Qu’en as-tu retenu ?
Après mes 3 ans de congé parental de 2008 à 2011 pour élever mes 2 garçons, lorsque j’ai voulu reprendre le chemin du travail, il n’y avait pas de poste pour moi. Cela tombait bien, la maternité m’avait changée : je n’avais plus qu’une idée en tête : entreprendre. Je voulais créer ma boite, mais je ne savais pas trop dans quel domaine… Et un jour, je vois passer une annonce indiquant que lepetitjournal.com d’Istanbul était à reprendre. Je n’ai pas hésité une seule seconde alors qu’autour de moi, mes proches ne m’y encourageaient pas mais j’ai bien fait de n’écouter que moi-même… j’ai toujours aimé l’actualité, l’information. Mon père est journaliste, je l’ai toujours vu écrire… Cela a dû me marquer et certainement qu’au fond j’avais envie de lui plaire.
En tout cas, ces 5 années ont changé ma vie, j’ai rencontré des personnes super intéressantes dont ma rédactrice en chef Anne Andlauer avec qui nous sommes restées soudées toutes ces années, et toutes les 2, avec une équipe de stagiaires en rédaction et de commerciaux freelance, nous avons fait de ce journal une référence en Turquie. Nous sommes devenues en 5 ans la première édition dans le monde en termes de lecteurs alors que la Turquie n’est pas un pays francophone, mais je suis allée chercher les amoureux de la Turquie un peu partout dans le monde. J’ai tout appris sur le terrain : écrire, trouver des sujets qui intéressent les lecteurs, démarcher les annonceurs potentiels pour vendre mes espaces publicitaires, organiser des évènements pour animer la communauté francophone, développer les réseaux sociaux, tisser des partenariats avec des institutions françaises. Cela a été une expérience très formatrice et je remercie aussi tout particulièrement Hervé Heyraud, le patron du petitjournal.com de m’avoir fait confiance et d’avoir été toujours à mon écoute.
4) Parcours intéressant, puisqu’après avoir enseigné la physique-chimie, tu es devenue conseillère en orientation scolaire et professionnelle, en passant par la communication et la presse écrite : comment s’est fait ce cheminement ?
Avec cette expérience dans l’édition en ligne, j’ai attrapé le virus de la communication et j’ai décidé de me reconvertir dans ce domaine. Mais quand on est fonctionnaire, se reconvertir sans diplôme c’est difficile ! C’est pour cette raison qu’à 40 ans j’ai décidé de m‘inscrire en Master Pro en Communication, en formation continue au Celsa, afin de me donner toutes les chances de trouver un emploi qui me conviendrait… J’ai compris plus tard que dans ce secteur, il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Après deux stages à la Mairie de de Paris et au Conseil d’état, j’ai décroché enfin le job que je rêvais d’obtenir : je suis devenue attachée d’administration dans un établissement public dépendant du MTES. Mais j’ai vite déchanté, pour plusieurs raisons… globalement, je n’étais pas à ma place, ni dans mon monde…
J’ai décidé de rentrer en Turquie après 1 an en poste. Toutes ces expériences m’ont amené doucement à comprendre que ce je voulais faire à présent, et qui me correspond vraiment, c’est accompagner l’autre dans son cheminement… l’aider à trouver sa voie… Après de nombreuses recherches, je me suis orientée vers le métier de conseillère d’orientation : il faut avoir de l’empathie, de l’écoute, bien connaître les différentes filières d’études, le monde du travail et avoir vraiment envie de donner aux autres des clés pour tracer leur chemin. Après une formation chez Mental’O, un des réseaux leaders de ce secteur en France, j’ai ouvert mon cabinet de conseil en orientation et soutien scolaire début 2019. Mon site internet est en pleine construction. Il devrait être prêt pour la rentrée prochaine. En plus de faire des bilans d’orientation personnalisés, je vais proposer de nombreux autres services comme des entretiens personnalisés pour répondre à toutes les problématiques autour de l’orientation, mais aussi différents types d’ateliers comme des ateliers de prise de parole en public pour les collégiens et lycéens, des ateliers de révisions en groupe, des ateliers de consolidation des bases pour les collégiens, etc…. Depuis juin 2019, je propose également mes services de Conseillère en orientation sur la plateforme Maxicours; tous les dimanches de 18h à 21h, je réponds aux questions des collégiens et lycéens au sujet de leur orientation, et je peux dire que je ne chôme pas !
Voilà, c’est ainsi que j’ai décidé de revenir à mon premier métier de cœur mais en travaillant à mon compte cette fois-ci. Grâce à toutes mes expériences professionnelles et les différentes compétences que j’ai acquises tout au long de ma carrière, je veux aujourd’hui développer ma petite entreprise et faire ce qui me plaît vraiment : de l’orientation et de l’éducation !
5) Enfin, un conseil à donner à nos membres ?
? Foncez ! Ne tergiversez pas ! Essayez, quitte à vous tromper, ce n’est pas grave… Au moins vous aurez essayé et vous vivrez sans regret !
hadil dit
thank you very nice website article
nassim dit
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nassim dit
Merci pour cet article précieux et excellent
belkacem dit
merci
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amroune soumia dit
Merci pour l’effort … Site utile