Mis à jour le 8 juillet 2024 par MeriemDraman
La question de l’orientation se pose inévitablement à la fin du collège, ou à l’issue de la Terminale. À ce stade, choisir la voie d’études idéale peut déjà s’avérer complexe. Et cela l’est encore davantage si votre enfant est porteur de troubles spécifiques des apprentissages tels que la dyslexie, la dyscalculie, la dyspraxie, ou de TDAH (Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité).
Si votre ado présente un de ces troubles, vous savez à quel point son parcours scolaire peut en être perturbé. Vous vous demandez alors comment le guider dans son orientation scolaire. Quel métier pour un ado dys ? Quelle orientation pour un enfant TDAH ? Dyslexie et études supérieures sont-elles compatibles ? Toutes ces questions sont légitimes.
À travers cet article, je vous apporte mes conseils pour l’orientation de votre enfant, qu’il soit dys ou TDAH.
Élèves porteurs de troubles Dys ou de TDAH : des retentissements possibles sur la scolarité
Le TDAH et les troubles spécifiques des apprentissages (TSA), plus connus sous le terme de « Dys », regroupent une palette complexe de réalités.
Dans tous les cas, ils risquent de perturber la scolarité des enfants, à des degrés divers.
- La dyslexie : elle se caractérise par des difficultés de lecture, de compréhension, de mémorisation, de repérage dans le temps et dans l’espace.
- La dyscalculie : elle désigne des difficultés importantes de calcul, de résolution de problèmes, et de compréhension des notions mathématiques.
- La dyspraxie : elle correspond à un déficit de coordination, de motricité fine, de repérage dans l’espace, de planification et d’organisation.
- Le TDAH : il s’agit d’un trouble de la concentration, générant un déficit d’attention et des problèmes d’organisation, de planification, et de gestion du temps. Une hyperactivité et une impulsivité peuvent y être associées.
Si votre enfant est touché par l’un de ces troubles, vous avez certainement remarqué des répercussions sur ses performances scolaires, souvent dès les premières années de l’école primaire. Ces répercussions varient en fonction de la gravité des troubles, mais il est fréquent que les élèves voient leurs résultats académiques affectés. Cela n’est en aucun cas dû à un déficit intellectuel, mais plutôt à une divergence par rapport aux attentes du système éducatif. En France, où les résultats chiffrés revêtent une grande importance dans l’orientation scolaire, il est naturel de s’inquiéter de l’avenir de son enfant lorsqu’il éprouve des difficultés ou des échecs liés à ses troubles.
Quelle orientation pour les élèves Dys ou TDAH ?
Il est essentiel de rappeler que certains enfants porteurs d’un trouble suivent une scolarité linéaire sans difficultés majeures. Ces jeunes réussissent à compenser leur trouble naturellement, ou grâce à un suivi avec des professionnels (orthophoniste, psychomotricien, pédopsychiatre, etc.).
Si votre enfant est Dys ou TDAH mais parvient à s’épanouir à l’école tout en obtenant des résultats corrects, alors il n’y a aucune raison de s’inquiéter pour son orientation.
La situation est plus complexe lorsque votre adolescent ne répond pas aux attentes du système éducatif et se trouve en situation d’échec ou de souffrance. Dans de tels cas, différentes options d’orientation sont envisageables.
La 4ème de l’Enseignement Agricole ou Technologique
Si votre enfant est en grande difficulté scolaire en 5ème, il est possible de l’orienter vers une classe de 4ème spécifique. Les lycées agricoles et les MFR (Maisons Familiales Rurales) proposent des cursus de 4ème de l’Enseignement Agricole, qui offrent un environnement éducatif différent, centré sur l’agriculture, l’écologie et le développement durable. Dans ces classes à effectifs réduits, les élèves suivent un tronc commun de matières générales, mais l’accent est davantage mis sur l’apprentissage pratique et concret.
À l’issue de cette année de 4ème, les jeunes peuvent poursuivre en 3ème de l’Enseignement Agricole.
Certains lycées privés proposent des 4ème Technologiques ou « Passerelles », qui fonctionnent sur le même principe, mais sans orientation vers le milieu agricole.
La 3ème Prépa-Métiers
Après la 4ème, vous pouvez demander l’affectation de votre enfant en 3ème Prépa-métiers, dans un lycée professionnel. Cette classe offre un cadre éducatif spécialement conçu pour aider les élèves à mieux comprendre le monde professionnel, à développer leurs compétences pratiques, et à affiner leur projet d’orientation. En plus des matières générales, des activités pratiques et des stages en entreprise permettent aux élèves de développer des compétences concrètes. Un dossier de demande d’affectation est à compléter au mois d’avril de l’année en cours. Pour l’obtenir, il suffit de solliciter le Professeur Principal ou un membre de la Direction du collège.
Le lycée professionnel
Le lycée professionnel peut être une révélation pour les jeunes en difficulté au collège. Contrairement à l’enseignement général et technologique, il met moins l’accent sur les connaissances théoriques et privilégie les manipulations, les expérimentations et les pratiques professionnelles. Après la 3ème, les élèves dyslexiques, dyscalculiques, dysphasiques ou TDAH peuvent se plaire dans des cursus de CAP ou de BAC professionnel, axés sur des compétences manuelles, ne requérant pas une forte maîtrise de la lecture, de l’écriture, ni des compétences strictement académiques. Petit bémol pour les jeunes atteints de dyspraxie : ils risquent de rencontrer des difficultés dans les filières exigeant une grande dextérité manuelle et des qualités de motricité fine.
Le CFA
Le CFA convient particulièrement bien aux jeunes autonomes et matures, désireux d’apprendre un métier rapidement sur le terrain, en alternance. Au CFA, les exigences scolaires sont bien moindres, même si des cours théoriques sont toujours présents. Les élèves porteurs de troubles dys ou de TDAH peuvent y préparer un CAP ou un BAC professionnel après la 3ème. C’est une voie satisfaisante pour révéler leur potentiel en entreprise, grâce à la supervision d’un maître d’apprentissage. Pour intégrer le CFA, il est impératif que votre enfant ait 15 ans avant le 31 décembre de l’année en cours, et qu’il ait trouvé un employeur.
Le lycée Général et Technologique
Avoir des troubles dys ou un TDAH n’est pas forcément incompatible avec la voie générale et technologique. Si votre ado est travailleur, sérieux, et volontaire, cette orientation est envisageable, à condition qu’il soit soutenu, soit par des aménagements scolaires, soit par un suivi externe (séances d’orthophonie, soutien scolaire, etc.). Il faut toutefois avoir conscience que les exigences en 2nde Générale et Technologique sont nettement plus élevées qu’au collège. Les élèves perdent souvent plusieurs points de moyenne par rapport à la 3ème. Si votre ado est déjà en grande difficulté malgré des efforts soutenus au collège, il risquerait d’être découragé de voir ses notes s’effondrer en Seconde.
Un bon compromis pour les élèves au profil fragile est le BAC technologique. Accessible dès la classe de Première, il permet d’acquérir une formation solide tout en offrant des perspectives plus pratiques et concrètes que l’enseignement général. Ce diplôme peut constituer une passerelle vers des études supérieures, offrant ainsi une voie équilibrée et moins exigeante pour les élèves Dys ou TDAH.
Comment concilier études supérieures et troubles des apprentissages ?
Votre ado est au lycée général, mais ses troubles persistent et entravent sa scolarité ? Vous vous demandez s’il pourra suivre des études supérieures ? Voici quelques conseils pour son orientation post-BAC.
Déclarer son trouble sur Parcoursup
Parcoursup offre aux élèves dys et TDAH la possibilité de déclarer leur trouble via une fiche de liaison spécifique. Elle leur permet d’expliquer leur situation et de demander un examen particulier de leur dossier. De plus, de nombreuses fiches de formations incluent des informations pour les étudiants en situation de handicap ou porteurs de troubles. Il est possible de contacter un référent handicap afin d’envisager des aménagements de scolarité.
Privilégier les formations en alternance
Les élèves dys et TDAH peuvent envisager des formations en alternance jusqu’au niveau bac + 5. Ces cursus offrent une alternative à l’enseignement traditionnel, en combinant des cours théoriques avec une expérience pratique en entreprise. Sur Parcoursup, de nombreux diplômes sont accessibles via cette voie : BTS, BUT, DEUST, Écoles de commerce ou d’ingénieur.
Choisir des cursus courts
Si votre ado est en difficulté en Terminale à cause de ses troubles, peut-être vaut-il mieux opter pour des études supérieures plus courtes. Les formations courtes, telles que les BTS (Brevets de Technicien Supérieur) ou les BUT (Bachelor Universitaire de Technologie), sont axées sur des compétences pratiques et spécifiques. Elles permettent d’entrer plus rapidement sur le marché du travail tout en obtenant un diplôme reconnu.
Solliciter des dispositifs d’aide
Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes présentant des troubles dys ou TDAH poursuivent leurs études à l’Université et au sein des Grandes Écoles. Ces troubles sont davantage reconnus et pris en considération par les établissements d’Enseignement Supérieur, qui s’efforcent de s’adapter aux besoins spécifiques de ces étudiants.
À l’Université, le projet Etudys illustre cette tendance, avec l’objectif de favoriser la réussite des étudiants porteurs de troubles des apprentissages. Ce programme ambitieux vise à mettre en place des dispositifs et des ressources pour accompagner ces étudiants tout au long de leur parcours académique. Il comprend notamment des aménagements pédagogiques, des aides à la prise de notes, et des outils d’accessibilité pour les cours en ligne.
Certaines Grandes Écoles, comme Sciences Po, ont instauré des programmes d’aide dédiés aux étudiants TDAH. Ces initiatives visent à offrir un soutien sur mesure en proposant des stratégies d’organisation, de gestion du temps, et des aménagements spécifiques pour permettre à ces étudiants de tirer pleinement profit de leur expérience éducative.
Les dispositifs et ressources pour les ados Dys ou TDAH
Que votre enfant soit au collège ou au lycée, il existe des dispositifs et des ressources pour l’aider à mieux vivre sa scolarité en cas de trouble des apprentissages ou de l’attention.
Demander la mise en place d’un PAP
Le Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP) est un dispositif d’accompagnement pédagogique destiné aux élèves confrontés à des troubles des apprentissages tels que la dyslexie, la dysphasie ou la dyspraxie, ainsi qu’au TDAH. Il vise à répondre aux besoins spécifiques de ces élèves pour favoriser leur parcours scolaire. Ce dispositif permet à l’élève de bénéficier de divers aménagements pédagogiques, tels que le suivi externe par des professionnels pendant les heures scolaires, un accompagnement continu tout au long de sa scolarité, et des adaptations pour faciliter l’accessibilité aux apprentissages.
La mise en place du PAP peut être initiée à tout moment de la scolarité, au collège ou au lycée. C’est le médecin scolaire qui évalue les troubles de l’élève, puis le chef d’établissement collabore avec l’équipe éducative pour élaborer le PAP.
Constituer un dossier MDPH
Si les troubles de votre enfant sont très invalidants et entravent sa scolarité de manière importante, vous pouvez solliciter la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) pour demander la reconnaissance du handicap de votre enfant. Un PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation) sera alors établi. Ce dispositif définit les modalités de la scolarité, intégrant des actions pédagogiques, médicales et paramédicales adaptées aux besoins de votre enfant. Il peut s’agir de l’attribution de matériel adapté, des mesures d’accompagnement humain telles que des AESH, ou encore des aménagements pédagogiques divers.
Informer l’établissement
Pour mieux préparer l’orientation de votre adolescent, il est conseillé de communiquer les informations sur ses troubles à l’établissement scolaire. L’infirmière scolaire, le Psychologue de l’Éducation Nationale, le Professeur Principal, ainsi que les membres de la Direction, peuvent ainsi offrir un suivi plus personnalisé à votre enfant. À partir de la 4ème et tout au long de l’année de 3ème, le chef d’établissement a la possibilité de proposer des périodes de stage, en complément du stage de 3ème obligatoire. Ces stages peuvent inclure des journées d’immersion dans des lycées professionnels. Il est donc essentiel d’informer l’équipe éducative le plus tôt possible pour pouvoir bénéficier de ces dispositifs.
Anticiper les démarches d’orientation
On ne le dira jamais assez, l’anticipation est la clé de tout parcours d’orientation. Cela est d’autant plus utile pour les jeunes porteurs de troubles des apprentissages ou de l’attention. Il est impératif que ces jeunes apprennent à mieux se connaître et à avoir une vision claire de leurs forces et de leurs faiblesses en dehors de l’environnement scolaire. Réaliser un bilan d’orientation peut constituer un levier pour redonner confiance et motivation à votre enfant, en lui permettant de découvrir ses centres d’intérêt et les compétences sur lesquels s’appuyer. Bien que cela ne résolve pas les difficultés scolaires en soi, cela constitue un moyen efficace pour remotiver un jeune en situation d’échec ou de perte de confiance.
Après l’évaluation, si des domaines d’intérêt se dessinent, vous pourrez accompagner votre enfant aux Journées Portes Ouvertes des établissements proposant des filières correspondantes. Vous pourrez également l’encourager à effectuer des stages en entreprise pour explorer concrètement certains métiers. Ces expériences pratiques lui permettront de mieux comprendre le monde professionnel, d’acquérir une vision réaliste des différentes carrières possibles, et de prendre des décisions éclairées pour son avenir académique et professionnel.
N’oubliez pas que chaque enfant est unique, bien au-delà de tout trouble. Les jeunes dyslexiques, dyscalculiques, dysphasiques, TDAH, ou porteurs de tout autre trouble des apprentissages, méritent d’être appréciés pour leurs talents, leurs passions, et leur potentiel. L’orientation scolaire ne doit pas se limiter à la prise en compte du trouble, mais plutôt à la compréhension profonde du profil spécifique de chaque enfant. En parallèle de ce travail sur la connaissance de soi et les centres d’intérêt, il est primordial de maintenir une communication étroite avec l’établissement scolaire et de solliciter l’accompagnement de professionnels qualifiés pour soutenir le développement de votre enfant.
Zausa dit
article très intéressant qui répond entièrement à mes interrogations !
MeriemDraman dit
Contente que cet article vous ait plu ! C’est mon 1er objectif de répondre à vos interrogations !
Brun dit
Bonjour Meriem,
j’accompagne actuellement un jeune de 3ème qui est multi dys et qui est soutenu depuis longtemps par un AVS assistante de vie scolaire. Il veut être conducteur de train et ne s’intéresse rien d’autre comme métiers…Savez-vous s’il y a des des personnes qui pourraient l’accompagner durant le concours de conducteur de train?Savez vous aupres de qui sadresser pour faire une immersion durant son stage de 3eme comme conducteur de train? Aucune réponse à la demande des parents auprès de la SNCF.
Merci infiniment Meriem.
Bien à vous.
MeriemDraman dit
Bonjour Christelle, comme je ne connais pas suffisamment ce sujet, j’ai demandé à Claire Mairey, ma rédactrice Web, anciennement PSYEN, une réponse à cette question. Voici ce qu’elle écrit :
La SNCF prend toujours des jeunes de 3ème en stage, mais à ma connaissance l’accès aux cabines de conduite est limité depuis le covid, et en raison du renforcement du plan vigipirate. Parmi les élèves que j’ai suivis qui ont réussi à faire un stage avec un conducteur de train, la plupart s’étaient adressés directement dans la gare de leur ville (CV, lettre de motivation). Les agents de la gare avaient relayé la demande à leur hiérarchie, et c’est comme cela qu’ils avaient pu être acceptés. En postulant sur le site de la SNCF, il y a peu de chances d’obtenir une réponse positive pour un stage de 3ème.
Ensuite, je questionnerai quand même le désir de ce jeune : qu’est-ce qui a généré cet attrait pour ce métier en particulier ? Quelle représentation se fait-il de cette activité ? Ne serait-il pas intéressé par d’autres métiers en lien avec la conduite de véhicule, ou dans le domaine ferroviaire (mécanicien ou technicien de maintenance ferroviaire, agent de manoeuvre, etc.), voire les métiers de l’accueil en gare ou de contrôleur, etc ? Élargir ses perspectives serait sans doute intéressant et mériterait en tout cas réflexion.
Quelle voie d’orientation est visée après la 3ème ? Si c’est une 2nde GT, il aura encore 3 années pour confirmer son projet. En revanche, si ses difficultés sont massives et que cela lui bloque l’accès à la 2nde GT, il serait selon moi judicieux de réfléchir à un projet en voie professionnelle, en cohérence avec son souhait de devenir conducteur de train. On peut se présenter au concours de la SNCF avec n’importe quel diplôme de niveau CAP, mais certains diplômes sont recommandés, notamment dans le domaine de la mécanique, de l’électrotechnique, logistique ou conduite de véhicules.
Concernant l’examen pour intégrer la formation de conducteur de train, cela consiste essentiellement dans des tests psychotechniques, et une visite médicale pour mesurer l’acuité visuelle, les réflexes etc. Ensuite, pendant la formation, le côté pratique est assez valorisé, même s’ il y a aussi une partie théorique. Ce n’est pas une formation éducation nationale, donc je ne sais pas si des systèmes d’aides existent, mais à mon avis les connaissances théoriques dispensées sont très orientées vers le métier (donc peut-être plus accessibles pour le jeune multi dys). Si le jeune a une reconnaissance MDPH, alors je pense qu’il pourrait bénéficier de compensations lors de la formation (par exemple, droit à utiliser un ordinateur pour prendre ses notes…)
Valerie Henaux dit
Bonjour et merci pour cet article qui a répondu à mes questions.
Mon fils de 15ans multidys et tdah avec avs veut faire une seconde en art plastique mais son collège ne veut pas car c’est une seconde générale et que son niveau est trop moyen pour eux et qu’il n’est pas assez autonome . Il demande son orientation en pro ou techno mais rien ne lui plaît sauf le dessin. Je suis perdue et ne sais plus quoi faire. Pouvez-vous m’aider ? merci
MeriemDraman dit
Bonjour Valérie, oui j’aimerais vous aider. Ecrivez-moi à [email protected] et nous verrons comment je peux accompagner votre fils. A bientôt !
Helene dit
Bonjour,
Hier, mon fils de bientôt 15 ans n’a pas obtenu son brevet (de peu, le contrôle continue l’a pénalisé) et apprend dans la meme journée qu’il est pris pour son apprentissage en mécanique auto en cap dans un 1er temps.
Il présente une dyslexie de surface qui ne nécessite pas d’aménagement particulier (dictée aménagée pour le passage de l’examen).
Nous allons demander au CFA un pap pour sécuriser son parcours. En revanche, nous n’avons pas du tout pense aborder ce point avec l’employeur, ce n’est pas invalidant au quotidien et ne nécessite pas de moyens de compensation sur son lieu de travail mais devrait il être informé tout de meme, mon fils ne le souhaite pas.
merci pour votre reponse
MeriemDraman dit
Bonjour Hélène, merci pour ce message. Je pense qu’il faut que vous voyiez directement avec le CFA pour ce point important. Je n’ai pas les infos nécessaires pour vous conseiller. Bonne route à votre fils !
Bougherara dit
bonjour je suis maman d’une jeune fille multidys elle viens de terminer sont année au collège et a réussi à obtenir sont cfg et sont dnb concernant sont orientation il et prévu qu’elle intègre une classe ulis en sessad suivi de l’année suivante entre en cfa ma fille souhaite travailler dans le domaine artistique elle et doué pour le dessin mais je ne sais pas où et à qui m’adresser pour l’aider dans ce projet en fonction de ses difficultés et si c’est réalisable. merci
MeriemDraman dit
Bonjour Valérie, j’ai fait une petite enquête auprès de mes collègues car je ne suis pas spécialiste du sujet. Voici ce qu’il ressort… Votre fille bénéficiera d’un PAI dans son nouvel établissement qui permettra de mettre en place un accompagnement et un aménagement de sa scolarité adapté à sa situation. Le suivi en SESSAD est prévu sur place avec intégration professionnelle en milieu protégé.
C’est l’institution qui guidera l’élève dans son choix d’orientation.
J’espère que ces infos vous aident.
à bientôt !
RONDOT dit
Bonjour,
Merci pour votre article, très intéressant et très pratique. Cependant, j’ai une question. Ma fille actuellement en Terminale technologique ST2S envisage de réaliser un BTS ou un BUT l’année prochaine. Est-ce que son PAP sera pris en compte en etudes supérieures et renouvelé comme celà l’a été chaque année depuis l’élémentaire, ou est-ce que nous devons faire d’autres démarches ( Déclaration MDPH…) parce que le PAP s’arrête à la Terminale ?
Merci pour votre retour.
MeriemDraman dit
Bonjour Sandrine, merci pour votre retour sur mon article. Contente qu’il vous aide !
Concernant votre question à la fin de votre message, je ne peux que vous conseiller une demande de reconnaissance MDPH, notamment pour la partie professionnelle, pendant une alternance ou bien des stages (selon les besoins de votre fille, en fonction de son handicap. J’ai trouvé cet article très complet également : https://www.onisep.fr/orientation/l-enseignement-superieur/du-lycee-au-superieur-handicap-et-besoins-educatifs-particuliers