Mis à jour le 8 juillet 2024 par MeriemDraman
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J’ai décidé de lancer une nouvelle rubrique « Que sont-ils devenus ? » dans laquelle j’interviewe des élèves que j’ai accompagnés l’an passé sur Parcoursup.
Je démarre cette rubrique avec Manys, jeune fille franco-marocaine, brillante élève que j’ai eu le plaisir de suivre pendant plusieurs mois pour son bilan d’orientation ainsi que pour tout le processus Parcoursup. Elle nous livre des informations sur son parcours scolaire, ses choix sur Parcoursup en 2022, son début d’année universitaire à l’ESPOL et ses projets d’étude dans quelques années.
Peux-tu te présenter ? (lycée, spécialités, activités extra scolaires, objectifs professionnels)
Bonjour ! Je m’appelle Manys Assermouh. J’étais au Lycée Lyautey, un lycée français à Casablanca, au Maroc. À la fin de la seconde, j’ai choisi les spécialités SES, HGGSP, et Mathématiques. En terminale, j’ai pris la décision de garder SES et HGGSP pour prendre maths complémentaires. Mon objectif initial était de m’orienter au sein d’un cursus pluridisciplinaire tourné vers la politique/géopolitique, ne sachant pas concrètement quels étaient mes objectifs professionnels. À côté de mes études du cycle secondaire, j’avais l’habitude de faire du sport, notamment du crossfit. Je donnais également des cours de soutien de français à des enfants d’un secteur défavorisé et faisais régulièrement des actions caritatives. Étant donné que je souhaitais découvrir plus en profondeur le monde professionnel pour m’orienter du mieux que je pouvais, je tirais profit de mon temps libre/vacances pour faire des courts stages.
Quels étaient tes choix sur Parcoursup l’an passé et quelle formation as-tu finalement choisie ?
Mes premiers choix sur Parcoursup étaient Sciences po Paris et les IEP de provinces. Je m’étais également portée candidate dans deux licences de droit et deux licences de sciences politiques à l’université. J’ai également postulé à ESPOL en licence de relations internationales puis dans dix prépas A/L. Toutes ces formations tournent autour du domaine de la politique gouvernementale, des lettres, et c’était ce qui m’intéressait le plus courant terminale. Après les concours Science Po, j’ai été admissible mais pas retenue et ai finalement décidé de choisir la licence à ESPOL, qui se rapprochait le plus de mes aspirations.
Comment se passe ton début d’année à ESPOL ?
Le changement de ville et surtout de pays est une épreuve pour, à mon avis, tous les étudiants qui prennent la décision de changer d’environnement, cela nécessite de l’adaptation, mais c’est une expérience qui nous fait grandir et prendre en maturité. Indépendamment de cela, mon début d’année à ESPOL se déroule assez bien, l’administration encourage tout type d’événements qui permettrait aux étudiants en première année de s’intégrer : Il y a un univers associatif qui est assez important et qui permet aux étudiants de s’épanouir au sein d’ESPOL !
De plus, les cours me plaisent, ce qui me rassure dans mon choix d’orientation.
J’ai toujours voulu évoluer intellectuellement, et je considère que les cours, TD, ateliers et khôlles à ESPOL me permettent de grandir dans une certaine émulsion intellectuelle qui me pousse à une plus grande réflexion sur ce qui m’entoure, et j’en suis ravie ! Grâce à ce cursus pluridisciplinaire, on aborde la politique mondiale sous différents angles, permettant d’avoir un esprit critique.
Peux-tu nous présenter ESPOL ?
ESPOL ou European school of political and social sciences est une école qui a été fondée il y a dix ans par Alexis Massart au sein de l’université catholique de Lille.
Il y a plusieurs cursus : une licence européenne de sciences politiques, une licence de relations internationales, une licence de Philosophie Politique et Économie, et plusieurs Masters. Les cours en début de licence sont donnés en anglais et en français pour objectif d’avoir une L3 complètement en anglais. Tous les Masters proposés sont en anglais. ESPOL est une école internationale qui attirent beaucoup d’étrangers, ce qui permet d’échanger, de partager et de grandir ! De mon point de vue, celui d’une étudiante en L1, je remarque que l’école met un véritable accent sur l’apprentissage linguistique avec trois langues obligatoires (en plus du français), ce qui nous prépare au monde professionnel. Le rythme de travail est assez soutenu car il y a des travaux personnels à rendre ou des exposés à faire, et également des midterms nous préparant aux partiels. Ce début d’année à ESPOL m’a appris à être organisée, ce que je n’étais pas du tout avant. En licence, il est également obligatoire de faire un ou plusieurs stages d’une durée minimum de deux mois dans le domaine associé à la licence. De plus, les étudiants ont la possibilité de faire six mois à l’étranger dans une université partenaire. Il existe aussi des cours électifs qui permettent aux étudiants de se spécialiser dans un domaine précis ou sur une aire géographique.
L’environnement global à ESPOL nous encourage, à travers les associations présentes, à participer à pleins d’activités liées au domaine de la politique, notamment des simulations parlementaires en partenariat avec d’autres écoles, des MUNs, des concours d’éloquence, et d’être engagé pour tous types de luttes, et je trouve cela très encourageant et passionnant !
Quels sont tes projets pour la suite?
Après ma licence à ESPOL, je souhaiterais m’orienter vers un Master. Pour l’instant, mes projets restent flous, mais j’aimerais faire un Master pluridisciplinaire notamment en droit, économie et politique, ou un Master orienté vers la paix et la sécurité, tels qu’ils existent en Angleterre. Mon but est de travailler plus tard dans les instances diplomatiques et organisations internationales.
👉 Pour lire l’interview de Matis, ancien étudiant en DUT Tech de Co à l’IUT Rives de Seine, cliquez ici.