Mis à jour le 8 juillet 2024 par MeriemDraman
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Voici le 3ème épisode de ma nouvelle rubrique « Que sont-ils devenus ? » dans laquelle j’interviewe des élèves que j’ai accompagnés les années précédentes pour un bilan d’orientation ou un accompagnement Parcoursup.
Ce mois-ci, coup de projecteur sur Nathan que j’ai suivi pour un Accompagnement Parcoursup lorsqu’il était élève en classe de terminale de janvier à avril 2022.
Nathan a toujours voulu étudier les sciences politiques, car étant franco-turc, il souhaitait travailler plus tard dans les relations internationales, être un pont entre ses 2 pays ou bien intégrer le corps diplomatique français.
Une année s’est écoulée, et je l’ai retrouvé pour lui poser quelques questions.
Peux-tu te présenter aujourd’hui et revenir sur ton année de terminale ? (lycée, spécialités, activités extra scolaires, objectifs professionnels)
Bonjour. Je m’appelle Nathan et j’étais au Lycée français Pierre-Loti d’Istanbul. Passionné par l’histoire et la politique, j’ai fait un parcours assez classique (spés HGGSP et SES, maths abandonnées en 1ère, bac mention TB) au lycée. J’ai toujours (depuis presque mon entrée au collège) voulu faire des études de sciences politiques, sans pour autant avoir un objectif professionnel précis, si ce n’est que d’entrer dans le corps diplomatique français (dissous depuis avril dernier). Je participais à des clubs tels que le MUN ou bien la rédaction du journal politique du lycée, sinon je faisais (et continue) de la natation en dehors du cadre scolaire.
Quels étaient tes choix sur Parcoursup l’année dernière et quelle formation as-tu finalement choisie ?
Voulant réellement étudier la science politique, j’ai fait plusieurs demandes à des IEP (ScPo Paris ou bien en province), des licences de sciences politiques à Assas et Sorbonne, mais aussi du droit, des doubles licences et des prépas. Finalement, je me suis dirigé vers la licence de sciences politiques à Assas, après avoir été mis en liste d’attente pour ScPo (ce qui est le récit classique de tout Assassien).
Comment se passe ton début d’année en licence de science politique à Assas ? Quels sont tes résultats au 1er semestre ?
Cette première année s’est plutôt bien passée, à peu près exactement comme je l’avais prédit. C’est un discours vu et revu, et qui reviendra probablement toujours, mais le fait de quitter sa ville (et pays) pour venir s’installer (seul) dans un endroit totalement étranger est un changement radical de notre mode de vie auquel il faut s’habituer le plus rapidement possible.
La différence entre les attentes au lycée et L1 peut aussi être un facteur important pour beaucoup de personnes. J’ai validé mon premier semestre (ce qui est l’essentiel) avec 10,5 de moyenne. Étant au courant du ravin au niveau des notes entre le lycée et les études supérieures (50% de cette licence ne valide pas son année), c’était l’objectif que je m’étais donné. Certains (3) ont réussi à avoir la mention assez bien (13/20), je les en félicite.
Peux-tu nous présenter cette licence (contenu, rythme, alternance de CM et TD), nombre d’étudiants ?
La licence de science politique d’Assas est l’on peut dire victime de son hôte, et est fortement imprégnée de droit, surtout en L1 et L2, si bien que nous partageons presque tous nos cours magistraux avec nos frères et sœurs juristes. La L3 est l’année où la spécialisation prend réellement forme.
Revenons-en à la L1, qui est plutôt calme et tranquille quant aux heures de CM et TD (il faut cependant noter que cette L1 peut être plus chargée que d’autres L1 portant le même nom dans d’autres universités). Il y a en moyenne 4h de CM par jour et 6h de TD par semaine.
Comme je l’ai dit, le droit à une forte présence au sein de la licence, avec des cours portant sur le Droit Constitutionnel (une majeure pour le S1 et S2); Droit Civil; Common Law (universellement détesté); Histoire(s) du droit, mais aussi des cours sur les Médias/Journalisme; économie et enfin, notre raison d’être : la science politique et les relations internationales.
Nous sommes une bonne centaine au sein de cette licence, soit rien comparé aux juristes (de la licence de droit) qui sont plus d’un millier et doivent par conséquent être divisés en trois groupes. Les TD se font en groupe de 30 étudiants environ.
J’ignore si cela est une coïncidence ou bien est la réalité sociologique de cette licence, mais il se trouve que les étudiants en licence de sciences politiques à Assas viennent de milieux très divers. Le taux d’étudiants venant de l’étranger ou bien d’origine étrangère dépasse largement les 70% (ce qui peut étonner certains en vue de la composition assez bourgeoise d’Assas), ce qui est aussi en contraste avec la licence de droit qui a une composition beaucoup plus métropolitaine, ou bien même francilienne/parisienne.
Quels sont tes projets pour la suite?
Il est encore un peu tôt pour un plan concret de ce que je veux faire après cette licence, mais je pense intégrer un master (essayer ScPo Paris; rester à la maison d’Assas; ou bien en dehors de Paris) portant sur les relations internationales, ce qui serait le plus en accord avec mon parcours post-études attendu.
👉 Épisode 2 : Pour lire l’interview de Matis étudiant en DUETI à Bruges après un DUT Tech de Co, cliquez ici.
👉 Épisode 1 : Pour lire l’interview de Manys, étudiante à l’ESPOL, cliquez ici.