Mis à jour le 8 juillet 2024 par MeriemDraman
Voici déjà le 2ème épisode de cette série que vous avez plébiscitée ! En effet, quoi de plus concret, de plus inspirant que des parcours d’anciens des lycées français de l’étranger qui ont réussi. Cette semaine, je vous propose de rencontrer 4 profils très intéressants qui nous viennent des 4 coins du monde. Bacheliers des lycées de Hong-Kong, de Bruxelles, de Tunis et de Pekin, ils ont aujourd’hui entre 20 et 43 ans. Trois des quatre interviewés savaient depuis tout petit déjà ce qu’ils voulaient faire plus tard, et on peut dire qu’ils ont atteint leur objectif. Au programme de ce 2ème épisode, j’ai sélectionné un très jeune pilote de ligne de « 20 ans », une multi-diplômée en recherche & innovation reconvertie en auto-entrepreneuse dans l’édition, un fonctionnaire européen dans le domaine de la sécurité aéronautique et une chargée de com & d’évènementiel dans le milieu associatif. Ils ont accepté de revenir sur leur parcours scolaires, nous racontent leurs réussites, mais aussi leurs difficultés en toute transparence.
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👉 Pour lire le 1er épisode, c’est par ici !
Anne, française, 40 ans, auto-entrepreneuse dans l’édition
Dans quel lycée avez-vous obtenu votre baccalauréat ? En quelle année ? En quelle série étiez-vous ? Avez-vous eu une mention ?
J’ai passé mon bac S au lycée français de Bruxelles en 1997. J’ai eu la mention Passable.
Pouvez-vous raconter en quelques lignes les études supérieures que vous avez suivies avec le plus de transparence possible ?
J’ai eu mon Bac S à Bruxelles mais sans mention. Je voulais faire une prépa, j’ai donc refait une terminale en France pour obtenir une mention. J’ai ensuite été en prépa bio au lycée Chaptal. je n’y suis restée qu’un an et j’ai passé les équivalences à la fac Paris 6 en biologie cellulaire. J’y ai fait deuxième année de DEUG, Licence et Maîtrise. J’ai passé les concours pour les écoles d’ingénieur agronome. J’ai raté le concours (à qqs points près, dû au fait que j’avais redoublé ma terminale). J’ai continué en DESS en Economie agricole internationale à l’université d’Orsay. Puis j’ai travaillé. Au bout de 2 ans, j’ai pris des cours du soir au CNAM sur le système recherche et d’innovation français et européen, en lien avec mon emploi. Puis j’ai démarré une thèse à l’Université Paris Dauphine en Management de la recherche et de l’innovation. J’ai des cordes très variées à mon arc, à chaque fois j’ai suivi ce que j’aimais donc même si cela n’a pas toujours abouti, je n’ai jamais eu de problème d’adaptation.
Actuellement en disponibilité pour suivi de conjoint à l’étranger, je suis auto-entrepreneuse et j’ai créé une collection de livres jeunesse auto-édités sur l’expatriation pour expliquer aux enfants les grands challenges liés à l’expatriation. Je prends également des missions en freelance en conseil en financement de l’innovation.
Aviez-vous dès le début de votre première année un projet professionnel ? (Ou bien ce projet professionnel s’est construit au fur et à mesure de vos études ?)
J’avais un projet professionnel qui n’a pas du tout abouti (ingénieur agronome), et de fil en aiguille, au gré des rencontres, j’ai construit ma carrière dans le domaine du management de la recherche et de l’innovation.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile selon vous durant vos études supérieures ? (Niveau, méthodologie, adaptation à un nouveau pays)
Je pense que c’est la méthodologie de travail. Je n’avais jamais vraiment appris à travailler avant de rentrer en France.
Quel est l’avantage d’avoir étudié dans un lycée français de l’étranger ? Diriez-vous que votre expérience en lycée français est un atout de taille ?
Je pense que les moyens (infrastructures, options, …) déjà étaient bien différents de ceux que j’aurais pu avoir dans un lycée en région parisienne. Mes professeurs avaient également une ouverture d’esprit liée au fait de vivre à l’étranger. Et aujourd’hui je mesure la chance d’avoir un réseau à travers le monde qui s’est construit pendant ces années dans un lycée français à l’étranger.
👉 Le site d’Anne : www.globetrotteursmemepaspeur.com
Loïc, français, 20 ans, pilote de ligne
Dans quel lycée avez-vous obtenu votre baccalauréat ? En quelle année ? En quelle série étiez-vous ? Avez-vous eu une mention ?
J’ai passé mon bac S au lycée Victor Segalen à Hong-Kong en 2017. J’ai eu la mention bien.
Pouvez-vous raconter en quelques lignes les études supérieures que vous avez suivies avec le plus de transparence possible ?
J’ai suivi une formation de pilote de ligne en Espagne, d’une durée de 2 ans après le bac.
Aviez-vous dès le début de votre première année un projet professionnel ? (Ou bien ce projet professionnel s’est construit au fur et à mesure de vos études ?)
Oui, j’ai toujours voulu être pilote de ligne.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile selon vous durant vos études supérieures ? (Niveau, méthodologie, adaptation à un nouveau pays)
La quantité de travail à fournir sans aucune hésitation.
Quel est l’avantage d’avoir étudié dans un lycée français de l’étranger ? Diriez-vous que votre expérience en lycée français est un atout de taille ?
Une meilleure ouverture à d’autre cultures et d’autres milieux sociaux. Définitivement !
Marine, française, 29 ans, Chargée de communication évènementielle et audiovisuelle
Dans quel lycée avez-vous obtenu votre baccalauréat ? En quelle année ? En quelle série étiez-vous ? Avez-vous eu une mention ?
J’ai passé mon bac SES au Lycée français international de Pekin en 2010. J’ai eu la mention Passable.
Pouvez-vous raconter en quelques lignes les études supérieures que vous avez suivies avec le plus de transparence possible ?
J’ai commencé par un BTS Communication au lycée Sophie germain à Paris, puis j’ai fait mon bachelor communication à l’ISCPA Paris puis les deux années de master à l’ECS en communication 365 en contrat de professionnalisation (alternance). L’adaptation fut bonne, aucun problème à signaler.
Au contraire, en fréquentant les lycées français de l’étranger on apprend à être plus ouvert, plus sociable et on sait s’adapter rapidement.
Aujourd’hui, je suis chargée de communication évènementiel et audiovisuelle au sein de l’association Saint Vincent de Paul à Paris. Je gère avec mon équipe la communication de l’association et de ses 17000 bénévoles.
Aviez-vous dès le début de votre première année un projet professionnel ? (Ou bien ce projet professionnel s’est construit au fur et à mesure de vos études ?)
Mon projet professionnel, je l’avais déjà en tête : je voulais travailler dans la communication et idéalement dans l’événementiel. Et aujourd’hui je suis en plus dans le milieu associatif.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile selon vous durant vos études supérieures ? (Niveau, méthodologie, adaptation à un nouveau pays)
L’adaptation à la France, à Paris pour être plus précise.
Quel est l’avantage d’avoir étudié dans un lycée français de l’étranger ? Diriez-vous que votre expérience en lycée français est un atout de taille ?
Oui c’est un atout de taille.
Parce que nous parlons minimum 2 langues couramment (le français + une autre langue), nous sommes plus ouverts et surtout nous savons nous adapter rapidement.
Nabil, franco-tunisien, 43 ans, Responsable de la gestion des risques de sécurité aérienne (et mon frère aussi 🙂 )
Dans quel lycée avez-vous obtenu votre baccalauréat ? En quelle année ? En quelle série étiez-vous ? Avez-vous eu une mention ?
J’ai passé mon bac S au Lycée français Pierre Mendes France de Tunis en 1996. J’ai eu la mention Passable.
Pouvez-vous raconter en quelques lignes les études supérieures que vous avez suivies avec le plus de transparence possible ?
De mon côté, j’ai fait le DUT de Ville d‘Avray en Maintenance aéronautique et ensuite un IUP à l’Institut de Maitenance Aéronautique de Mérignac. Les deux filières sont sélectives et l’entrée se faisait sur dossier et entretien. A l’issue de mon cycle d’IUP, j’ai obtenu deux diplômes : une maîtrise en génie des systèmes industriels (équivalent master 1) et un diplôme d’ingénieur-maître. La formation d’IUP était exigeante en termes de travail et est équivalente à une formation d’ingénieur classique avec 70% de théorie et 30% de pratique. C’est une super filière. Je n’ai pas cherché de travail, j’ai été embauché à l’issue de mon stage par une société affiliée à celle où je faisais mon stage de dernière année à des conditions similaires qu’un ingénieur classique. Certains camarades de ma promo ont continué leurs études après l’IUP et sont par exemple devenus ingénieurs « Supaéro » grâce à des équivalences.
Aujourd’hui, je suis responsable de la gestion des risques de sécurité aérienne à l’AESA, l’agence européenne de sécurité aérienne à Cologne. Je suis fonctionnaire européen.
Aviez-vous dès le début de votre première année un projet professionnel ? (Ou bien ce projet professionnel s’est construit au fur et à mesure de vos études ?)
Oui, depuis tout petit je voulais travailler dans l’aéronautique.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile selon vous durant vos études supérieures ? (Niveau, méthodologie, adaptation à un nouveau pays)
L’adaptation à la région parisienne en venant de Tunis.
La perte du réseau d’amis et la grisaille parisienne.
Quel est l’avantage d’avoir étudié dans un lycée français de l’étranger ? Diriez-vous que votre expérience en lycée français est un atout de taille ?
Le niveau, le bouillon de culture, l’ouverture d’esprit et des amis d’ailleurs pour la vie.
Je veux témoigner moi aussi !
Si vous êtes vous aussi un(e) ancien(ne) des lycées français de l’étranger, et que vous souhaitez témoigner, rien de plus simple ! Il vous suffit de remplir le formulaire que vous trouverez sur ce lien .
À bientôt pour un prochain épisode !
👉 Si vous n’avez pas lu l’épisode 1, voici la séance de rattrapage.
Dora Ben Mami dit
Merci pour ces très beaux témoignages qui nous rappellent à quel point le mélange des cultures est une richesse sans égale.
Boucherie dit
Que de beaux parcours !
Vivre à l’étranger et étudier dans un lycée français ont des avantages indiscutables ..,
selim dit
je suis très fier de toi tonton.